Et tombent les morts – Valérie Dionne

Présentation :

● Titre : Et tombent les morts
● Auteur : Valérie Dionne
● Maison d’édition : ADA Éditions
● Collection : Collection Corbeau
● Date de Parution : Novembre 2019
● Nombre de pages : 394 pages
● ISBN : 9782898036736

Résumé :

Une enquête de Corinne Dulac
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Une statuette de Kali, déesse qui aurait le pouvoir de vie et mort, est découverte sur le site de fouilles d’un temple hindou.

Corinne Dulac, journaliste spécialiste de l’occulte, mène l’enquête, mais découvre que la sculpture a été volée. La progression de ses recherches est marquée par les morts qui s’accumulent sur les traces de la déite ensorcelée.

Le fiancé de Corinne, le détective James Bergevin, et Alex Labonté, un ami et collègue, mènent alors une investigation, au risque d’empiéter sur les plates-bandes d’un autre enquêteur, qui ne comprend rien aux dangers semés sur son parcours.

Pourquoi autant de morts ?

Qui désire tant la statuette quitte à subir les foudres de Kali ?

Mon avis :

Dire que j’avais hâte de lire Et tombent les morts est un euphémisme. J’avais tellement adorée le précédent roman de Valérie Dionne – À l’ombre des villages – que je n’ai pas pu m’empêcher d’embarquer aussitôt dans son deuxième roman.

Tandis que son premier roman tournait surtout autour de la sorcellerie, celui-ci était dans un tout autre thème, celui des objets surnaturels. Dans ce roman, Corinne commence une enquête qui semble tout à fait normal sur un objet en particulier, qui sans qu’elle sache pourquoi, l’attire énormément : une statuette hindoue de la déesse Kali. Celle-ci, selon ses recherches, aurait des pouvoirs sur la vie et la mort… Est-ce réel ou simplement des rumeurs ? C’est sur ce que notre journaliste débute son enquête.

Sincèrement, j’ai eu un énorme coup de foudre pour cette œuvre. Dès le prologue, j’ai su que j’aimerai ma lecture, encore plus que la première fois que j’ai lue du Valérie Dionne. On remarque rapidement que celle-ci a pris de l’assurance depuis la publication de son premier livre. On peut y voir plus de détails précis, donc par exemple, des passages « hors de l’enquête », mais qui permettent de s’attacher encore plus aux personnages principaux. Ce petit « décrochage » de l’enquête permet d’alléger la lecture et les morts qu’on y découvre au fil des pages.

Une des choses que j’ai le plus appréciée de ma lecture, c’est vraiment cette sensation de faire partie de l’enquête. Sauf que cette fois-ci, nous avons plusieurs visions différentes : celle d’une journaliste qui n’a « aucun droit », ceux d’enquêteurs de police… et ceux du criminel. Pouvoir posséder une vision de l’ensemble, sans nécessairement trop nous en dévoiler, est un élément impressionnant.

Normalement, il s’agit là d’une chose que je déteste : ne pas avoir mes réponses. Cette fois-ci, étrangement, cela ne m’a pas dérangé. Lorsque je suis arrivé à l’épilogue, j’ai eu l’impression que l’enquête avait prise fin sans que l’histoire ne soit terminée.

Mon impression provient de plusieurs éléments précis, mais qui ne peuvent être expliquée sans vous spoiler l’histoire. Cependant, je continue à garder un espoir très grand : ce ne sera pas la dernière fois que je lirai une enquête avec Corinne, James et Alex. Peut-être une nouvelle verra-t-elle le jour dans les prochaines années ?

Une des secondes raisons pourquoi j’ai autant aimé cette histoire, c’est que j’avais peur de relire une autre œuvre où la sorcellerie serait à l’avant premier. Mais ce ne fut pas le cas, au contraire.

Les deux romans de cette auteure sont vraiment différents l’un de l’autre. Le premier favorisant la sorcellerie, le second prend une piste beaucoup plus policière, allant jusqu’à faire de l’ombre au surnaturel. Ce dernier apparaît que rarement, par des éléments bien choisis et précis.

Une des dernières choses que j’ai beaucoup aimé aussi, c’est que même s’il s’agit de la « deuxième » enquête de Corinne, il n’est pas obligé de lire l’un avant l’autre. Bien sûr, À l’ombre des villages permettent de comprendre entièrement l’histoire de nos protagonistes, mais ce n’est pas une nécessité. Ainsi, cela fait en sorte d’aller chercher plusieurs lectorats différents : ceux attirés par le surnaturel/fantasy et ceux attirés plus par les romans policiers.

Sincèrement, je conseille vivement ce fantastique roman pour tous ceux qui adorent les romans policiers. Ici, horreur, surnaturel et policier se réunissent pour former une œuvre incroyable.

Je tenais aussi à remercier Valérie Dionne pour avoir écrit sur une religion que je ne connaissais pas énormément. Tu as su titiller ma curiosité, encore plus qu’avant ! Je ne resterai pas sans recherches personnelles plus approfondies sur cette fameuse déesse Kali.