Tome 1 : Infectés – Marc-André Pilon

Présentation :
● Titre : Infectés, tome 1
● Auteur : Marc-Andrée Pilon
● Maison d’édition : Hurtubise
● Collection :
● Date de Parution : Octobre 2019
● Nombre de pages : 267 pages
● ISBN : 978897813949

Résumé :

Tout commence par un meurtre bestial à La Ronde et sa vidéo virale.

S’impose rapidement une terrible évidence : l’agresseur a succombé à une maladie infectieuse jamais vue, marquant le début d’une épidémie qui transforme les humains en monstres sanguinaires.

Un prof cannibale, des parents qui deviennent fous, un train qui explose, l’armée qui débarque… À l’école de la Cité-des-Jeunes, la fin du secondaire risque d’être très différente de ce que Zachary, Camille et Dilkaram avaient imaginé.

Mon avis :

Infectés est le premier tome d’un roman jeunesse de Marc-André Pilon. Je ne connaissais rien de l’histoire, ni de l’auteur, excepté qu’il s’agissait d’une œuvre dont le thème principal tournait autour des zombies.

Avec ce livre, je sortais littéralement de ma « zone de confort » dont j’étais habitué. Je n’avais jamais lu auparavant un livre avec ce genre de thème. J’avais, comme bien des gens, écouté des séries basées sur des zombies comme la fameuse série américaine The Walking Dead, mais je n’avais jamais pris le temps de lire une œuvre littéraire sur ça.

Dès les premières pages, j’ai été charmé d’un élément qui est à mon avis très important : le jeune homme, Dalkaram. Il est très rare de voir un personnage de religion indienne, surtout dans des romans jeunesse. À travers ce protagoniste, l’auteur permet d’aborder deux sous-thèmes intéressant : le racisme et l’intimidation chez les jeunes. Évidemment, quand on se nomme Dalkaram, que nous sommes de religion hindouisme, il faut s’attendre à recevoir des marques de racisme, mais aussi de l’intimidation. Ici, l’auteur ne fait pas exception à « la règle » pour son personnage. Il démontre le côté irrationnel de ses gestes, essayant de briser les préjugés à travers l’histoire de ce jeune homme.

Mais l’action, quant à elle, démarre dès le prologue. On comprend alors que les problèmes ne font que commencer pour notre cher trio. Camille, Zack et Dal n’ont aucune idée à quoi ils auront affaires dans les heures à venir. Car dans cette œuvre, il ne s’agit pas de plusieurs jours : tout se joue dans en quelques heures. La destruction du monde humain, la contamination, les revenants … Tout cela se fait rapidement, hors du contrôle de tout le monde.

Une des seules choses qui m’a titillée et dont je ne peux pas faire abstraction, c’est le nombre de « démembrements de zombies ». Après un moment, on finit par s’y perdre à travers tout ce sang. On souhaite en apprendre plus sur l’histoire initiale de notre trio, mais celle-ci dérive sur d’autres points de vue. Après réflexion de fin de lecture, je ne suis toujours pas certain si le nombre de scènes était nécessaire. Ils apportent tous, à leur façon, une vision globale de l’épidémie. J’imagine que pour un vrai passionné de revenants, ce sont des passages qu’ils aiment.

Cependant, cela ne m’a pas empêché d’aimer ma lecture. À travers ces démembrements, plusieurs autres choses m’ont beaucoup plus. Dans ce roman, on n’utilise rarement le terme « zombie ». Il me semble ne l’avoir détecté qu’une seule et unique fois. L’utilisation de synonymes pour les décrire m’a beaucoup plus ; il s’agissait d’une peur que j’avais. À lire ici et là, ce même mot m’aurait agacé. À cela, j’ajoute aussi la difficulté à tuer ces infectés apporte un élément « nouveau ». Il ne suffit pas que de leur trancher la tête. La méthode dans Infectés est beaucoup plus vague et plus recherchée.

Malgré qu’il s’agit d’un roman de jeunesse, une question m’est apparue pendant ma lecture alors que le trio cherchait à survivre : Comment moi je réagirai à l’idée de devoir tuer des gens que j’ai côtoyés ? Serai-je capable de rester de marbre devant un autre être-humain qui demande mon aide au cas où qu’il fasse partie des « futurs infectés » ? Encore en ce moment, je n’ai toujours pas de réponse. L’instinct de survie est quelque chose de tellement surprenant parfois.

Au final, j’ai vraiment très apprécié ma lecture. Lorsqu’on m’avait prêté ce livre, je pensais que je me détendrais pendant un moment. Ce fut tout le contraire qui arriva. Tout le long de ma lecture, j’étais sur le qui-vive. Je perdais la notion du temps ; les pages tournaient rapidement, sans que je ne me rendre compte à quel chapitre j’étais rendu.

Pour les amateurs de revenants ou de série comme The Walking Dead, je vous conseille vivement ce roman. C’est une œuvre qui se lit vite, mais qui est rempli d’adrénaline.

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